LA RÉSILIENCE EN PÉRIODE DE CRISE

La résilience est incontestablement la dernière tendance de la saison 2020-2021. En effet, la mode cette année est au mode survie !

Que ce soit à titre personnel ou à titre professionnel, la crise sanitaire et la crise économique nous plongent dans une épreuve pouvant simplement se résumer à la question suivante : « vais-je arriver à passer ces difficultés ? »

Beaucoup de fausses croyances mettent à mal cette capacité à surmonter les tempêtes de la vie. Par exemple, vous avez sûrement du entendre que la résilience est innée chez les personnes ayant la chance de la posséder. Par conséquent, cette idée sous-tend que la résilience ne pourrait donc pas s’apprendre, ni se développer.  Ainsi, nous serions sensés découvrir si nous disposons de telles capacités face à l’adversité uniquement en étant confrontés à une crise.

Ce genre de propos me fait penser à la façon avec laquelle était enseignée la natation il y a 60 ans. La méthode pédagogique était à cette époque très sommaire. Le maitre-nageur (sauveteur) vous poussait dans l’eau pour que vous puissiez découvrir cet incroyable talent à la survie qui vous aidait à ne pas couler. Bien entendu, cette méthode avait ses limites. En effet, le nombre de personnes ayant développé la peur de l’eau et ne sachant finalement pas nager était très élevé.

Concernant la résilience, nous en sommes à peu près à ce niveau pédagogique. Lancez-vous dans une crise et vous verrez bien si vous n’allez pas couler….

Je vous propose à travers cet article de découvrir la résilience de la même manière que l’apprentissage de la natation de nos jours : avec une méthode pédagogique permettant à quiconque de contacter cette force intérieure que nous avons, tous, pour ensuite la développer par étapes !

La résilience est une boite à outils que tout être humain dispose, au fond de lui-même, avec 3 éléments essentiels :

  • La capacité à gérer son niveau de stress
  • La possibilité de recycler ses pensées négatives
  • La mise en œuvre de sa motivation et d’une pensée positive

Première étape vers la résilience : maitriser son niveau de stress

Concernant le stress, il n’y a pas de bon ou de mauvais stress. Il n’y en a qu’un ! Toutes les conséquences du stress sont pilotées par notre cerveau. C’est grâce notamment au stress que notre espèce est toujours en vie.

Le stress permet d’agir plus vite, mieux et de se sortir de situations dangereuses. À l’origine, le stress est un processus permettant de modifier notre physiologie pour réagir vite face à un danger. Ce processus n’a pas été conçu pour que nous soyons soumis au stress de façon permanente.

Le stress libère notamment, dans le corps, du cortisol (produit à partir des glandes surrénales). Ce cortisol lorsqu’il est présent constamment dans notre corps n’est plus un allié mais un danger. Le stress devient alors pathologique avec des conséquences importantes sur la santé. Ainsi, force est de constater qu’il n’y a pas de bon ou de mauvais stress mais simplement un stress qui doit être adapté à la situation rencontrée !

Pas assez de stress : il ne se passe pas grand-chose, c’est l’inactivité. Beaucoup trop de stress : c’est le burn-out ! La quantité optimum correspond précisément au niveau grâce auquel nous sommes le plus performant. Remettez-vous dans le contexte d’un examen. L’objectif est de trouver le bon niveau de stress pour être suffisamment concentré sans être paralysé par la peur.

Un des outils majeurs à utiliser pour devenir résilient (hors phases post-traumatiques importantes impliquant d’autres processus) est cette capacité de votre mental à pouvoir faire baisser le niveau de stress instantanément, surtout si ce dernier est trop élevé face à la situation rencontrée. Cette inadéquation du stress face au contexte est très présente en période de crise. Elle est alimentée par l’anxiété et la peur.

Apprenez donc à développer cette capacité en réalisant un automatisme positif. Vous allez « programmer » votre cerveau pour diminuer le niveau de stress par la visualisation. Ces techniques issues notamment des neurosciences sont utilisées par les sportifs de haut niveau juste avant une compétition.

Pour mettre en place votre propre automatisme positif, je vous conseille de faire l’expérience de relaxation. Vous pouvez suivre les indications que je donne dans la vidéo que j’ai réalisée avec Camille Lacourt, quintuple champion du monde de natation.

Cliquez ICI pour développer votre automatique positif.

Disposer de cette technique et l’utiliser au quotidien constitue un premier pas dans l’apprentissage de la résilience.

Deuxième étape vers la résilience : le lâcher-prise !

Personnellement, l’expression lâcher-prise m’agace. Bien que très imagé, ce conseil que l’on reçoit parfois d’amis bienveillants est difficilement exploitable. Lâcher quoi ? Où est la prise ? C’est plus facile à dire à qu’à faire…Voilà pourquoi cette expression m’agace !

En version opérationnelle, le lâcher-prise correspond à la capacité qu’a votre mental à diminuer l’influence d’une pensée négative polluant votre journée. Pour cela, il faut comprendre comment votre cerveau code une pensée négative et faire en sorte de mettre en place le code inverse. Votre cerveau fonctionne comme un ordinateur.

Tout d’abord, vous allez vous apercevoir qu’une pensée négative apparait, si vous fermez les yeux, comme une image (photo ou film). Pour celles et ceux qui ne voient rien, vous voyez donc une image toute blanche ou toute noire…

La qualité de cette image (couleur, noir et blanc, petite, grande, loin, proche de votre visage) constitue les caractéristiques personnelles avec lesquelles votre cerveau code les pensées négatives. Vous constaterez, par la suite, que toutes vos pensées négatives ont ces mêmes caractéristiques d’image. Pour apprendre à lâcher-prise, il faut donc apprendre à faire diminuer la portée de la pensée négative. C’est en faisant mentalement de la retouche d’images que vous allez modifier la valeur que votre cerveau a affecté à la pensée négative. Vous allez, ainsi, diminuer consciemment la portée de cette pensée négative.

ATTENTION, commencez à apprendre cette technique avec de « petites » pensées négatives polluant votre quotidien. N’oubliez pas que vous êtes en phase d’apprentissage et que, par conséquent, vous apprenez à « nager » avec une méthode pédagogique consistant en mettre en place une progression allant du plus facile au plus difficile !

Dans la vidéo suivante, vous allez donc trouver vos propres clés personnelles permettant de diminuer la portée d’une pensée négative en compagnie de Camille Lacourt !

Cliquez ICI pour découvrir vos propres clés personnelles permettant de diminuer l’influence d’une pensée négative.

Troisième étape vers la résilience : motivation et pensée positive

Voici le troisième outil disponible à l’intérieur de vous-même : la motivation et la pensée positive, le carburant nécessaire pour pouvoir se projeter dans un futur plus agréable.

Les neurosciences ont démontré que la motivation était associée à la notion de récompense à très court terme.

En d’autres termes, avoir une image positive de votre devenir en sortie de crise est indispensable mais non suffisant. Si vous ne mettez pas en place un système de récompenses quotidiennes associé à toutes les petites victoires, aussi petites soient-elles, vous menant à votre grande victoire (la sortie de crise) alors vous risquez fort de vous perdre en route.

Fixez-vous en début de journée un objectif qui, une fois accompli, vous aidera à en réaliser un autre le jour suivant et ainsi de suite comme des dominos. Associez à la réalisation de cette objectif votre récompense. Une petite attention qui vous fait plaisir, qui vous fait du bien. Dans cette période de crise, il est indispensable que le chemin que vous traciez pour en sortir soit jalonné, au quotidien, de petites récompenses. À défaut, ce chemin se transformera, très certainement, en impasse. En effet, votre cerveau dispose d’une seule façon de fonctionner en ce qui concerne la motivation :

Motivation = récompense à très court terme.

Si vous désirez aller plus loin, je vous conseille de regarder l’extrait du web live que j’ai réalisé encore une fois avec Camille Lacourt.

CLIQUEZ ICI pour voir les conseils de champion donnés par Camille Lacourt.

 

À travers ces 3 outils, vous venez de découvrir tout le potentiel de votre force intérieure, votre résilience. Vous allez pouvoir, comme tous ces enfants apprenant de nos jours à nager, apprendre vous aussi à être résilient sans avoir à vous débrouiller seul pour ne pas couler.

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