LES 5 HABITUDES DU SPORTIF DE HAUT NIVEAU INDISPENSABLES À L'ENTREPRISE
Créer et développer son entreprise est une réelle compétition. Il y a beaucoup de participants au départ pour, à l’arrivée, laisser la place à très peu de gagnants.
En effet, une société fait faillite toutes les 3 minutes. 96 % des entreprises ferment dans la décennie qui suit leur création et 73000 produits ou nouvelles marques sont lancés sur le marché chaque année.
Dans le cadre de leur reconversion, certains athlètes de haut niveau intègrent le monde de l’entreprise pour apprendre un nouveau métier mais aussi transmettre ce qu’ils ont appris dans leur carrière de sportifs. Très souvent, leur présence dans la société apporte une énergie nouvelle dans le management et la réalisation de nouveaux challenges. L’objectif de cet article est de vous transmettre les 5 habitudes d’un champion applicables à la réussite de votre projet.
S'entourer des meilleurs
Même dans les sports individuels, le champion sait que sa réussite dépend de la qualité de l’équipe avec laquelle il va s’entrainer. Il choisira donc les meilleurs. Finalement, le sportif de haut niveau joue toujours collectif. Ce désir d’excellence est un facteur clé de succès. De la même façon, le dirigeant doit s’entourer de champions dans leur domaine. Travailler avec des personnes meilleures que soi-même n’est pas une menace mais une opportunité de réussite. Ce qui apparait comme une évidence pour les sportifs de haut-niveau l’est beaucoup moins dans le monde de l’entreprise.
L'échec "indispensable" pour réussir
Un champion se relève chaque fois qu’il tombe : qu’il gagne ou qu’il perdre, dans tous les cas, il apprend. Dans le parcours d’un athlète, l’histoire de ses échecs explique souvent la genèse de ses victoires. Dans le monde de l’entreprise, les échecs sont passés sous silence et il est encore trop souvent mal venu de les présenter lors d’un recrutement. Pourtant, réussir à développer sa société ou son projet nécessite une résilience à toutes épreuves. Une étude faite par l’université de Stanford aux USA auprès du top 500 des entreprises américaines a montré que la majorité des dirigeants avaient connu le pire des échecs avant de renouer, juste après, avec la plus grande de leur réussite.
La performance, moteur du changement
Pour devenir un champion, un athlète devra passer par des milliers d’heures d’entrainement au cours desquelles il apprendra, bien évidemment, des gestes techniques. Mais il intégrera aussi un processus mental essentiel : la boucle perceptions-décisions-actions.
Durant toute sa carrière de professionnel, le sportif de haut niveau améliore sans cesse ses facultés de perceptions pour pouvoir décider et agir de plus en plus rapidement et avec efficacité. Au final, il augmente ainsi sa performance. À contrario, dans l’entreprise, très peu de dirigeants apprennent à se connaitre pour améliorer la qualité de leurs perceptions ainsi que la connaissance du marché dans lequel ils se trouvent. Par ailleurs, le sportif de haut niveau sait que ses perceptions sont systématiquement altérées par des biais cognitifs. Ils travaillent ainsi régulièrement pour gommer ses erreurs. En entreprise, la remise en question de ce qui est perçu est rarement une habitude. Ainsi, cette boucle perceptions-décisions-actions devient parfois un cercle vicieux dans l’entreprise alors qu’elle se transforme en cercle vertueux dans le sport de haut niveau.

82 % de la mortalité des PME est due à des décisions administratives ou stratégiques inadéquates et à un manque de compétences ou d’expérience du dirigeant.
Le stress pour obtenir la meilleure version de soi-même
Toute compétition est une source normale de pression. Contrairement aux idées reçues, le sportif de haut-niveau sait qu’il n’y a pas de bon ou de mauvais stress mais uniquement un niveau adéquat pour donner le meilleur de soi-même. Grâce à une préparation spécifique, le champion sait, la plupart du temps, utiliser le niveau optimal de son stress.
À l’opposé de ce qui se passe dans le sport de haut niveau, le stress dans l’entreprise est subi et aucune démarche visant à le maitriser pour donner le meilleur de soi-même n’est mise en place. Et pourtant, cette démarche est essentielle car elle évite bien des échecs et des burn-out….

Prenez le temps d’apprendre à maîtriser votre niveau de stress. Dans la vidéo suivante, vous allez découvrir comment utiliser une technique issue des neurosciences avec la participation d’un champion, Camille Lacourt, quintuple champion du monde de natation : CLIQUEZ ICI
La motivation comme carburant
Les neurosciences ont démontré, il y a quelques années, que le cerveau n’était pas un organe réactif mais plutôt prédictif. Ainsi, notre « microprocesseur » est constamment en train d’anticiper nos gestes, nos actions et nos pensées. Par conséquent, éduquer un champion à la visualisation mentale permet de bâtir un cadre dans lequel il va se sentir à l’aise en compétition. « Préparer le terrain » avec la visualisation, c’est aussi permettre au cerveau d’atteindre plus facilement le « flow » ou la « zone », cet état si particulier dans lequel le sportif de haut niveau se « sent pousser des ailes ».
De plus, s’entrainer pendant des milliers d’heures pour éventuellement gagner une médaille d’or aux jeux olympiques dans 4 ans nécessite une motivation sans failles ! Pour y arriver, les athlètes apprennent comment leur cerveau gère la motivation. L’égalité est très simple :
Motivation = récompense à court terme
Sachant que, pour le cerveau, le court terme se réalise dans un délai maximum compris entre 24 et 48 heures, vous imaginez donc que le sportif de haut niveau doit impérativement s’attribuer une récompense quotidienne après l’entrainement pour tenir une échéance de plus de 1200 jours ! En se comportant de la sorte, il préserve ainsi son capital « motivation » pour pouvoir arriver, dans 4 ans, aux Jeux olympiques totalement prêt. A l’inverse, trop de dirigeants ignorent comment fonctionne leur motivation. Ils s’imposent ainsi une succession de journées sans aucune « récompense » en espérant finalement en obtenir une lorsque leur projet se concrétisera dans 3 à 5 ans. Malheureusement, le cerveau ne fonctionne pas comme cela et ils l’apprennent souvent à leur dépend en abandonnant avant d’atteindre la ligne d’arrivée.
Le sportif de haut niveau s’éduque pour devenir un champion. Quoi de plus normal que vous vous entrainiez aussi à devenir le champion de votre vie.
C’est l’objectif du programme Le Cercle des Champions avec Camille Lacourt. Si vous désirez postuler, CLIQUEZ ICI pour présenter votre candidature.