COMMENT DÉVELOPPER TOUT VOTRE POTENTIEL TOUT EN PRENANT SOIN DE VOUS EN 2022
Ce n’est pas un scoop : nous cumulons des injonctions dans nos vies pouvant sembler, au premier abord, contradictoires. En effet, il faut prendre soin de tout à la fois : de sa santé, de soi, de sa famille, de son travail, de ses rêves et de la planète aussi ! La crise liée à la pandémie de COVID a amplifié ces injonctions pour conduire trop de personnes dans une situation intenable. Une enquête santé Publique France, mise en ligne le 23 décembre 2021 a révélé à quel point la santé mentale des Français avait décliné depuis le début de la pandémie. D’après cette étude, 18 % d’entre eux présenteraient des signes de troubles dépressifs et 23 % un état anxieux, soit respectivement 8 et 9 points de plus qu’avant l’épidémie.
Prenez 5 minutes pour lire ce qui suit et vous repartirez alors avec des outils simples issus des neurosciences qui vous permettront de développer tout votre potentiel cette année tout en prenant soin de vous.
Passez de votre potentiel perçu à votre potentiel caché
Ces 50 dernières années, les différentes activités de recherches sur les neurosciences ont considérablement évolué. Tous ces travaux ont conduit à de nombreuses applications dans le domaine médical. Le financement de ces travaux à des fins thérapeutiques a concrétisé plus d’applications médicales que comportementales. Pourtant, à travers ces millions d’heures cumulées de recherches sur le cerveau, nous disposons aujourd’hui d’un volume de connaissances inégalé quant au fonctionnement de cet organe unique qui, sans sa présence ferait de nous une coquille vide.
Grâce notamment à l’IRM fonctionnel, nous savons maintenant comment fonctionne notre cerveau lors de comportements quotidiens comme la confiance en soi, la procrastination, la motivation, le dépassement de soi ou la gestion des priorités. Le fonctionnement de cet univers aux millions de neurones conditionne aussi notre santé et notre bien-être. Plus intéressant encore, les neurosciences ont découvert que le cerveau avait la possibilité de se reprogrammer c’est à dire de changer des comportements ancrés pour en mettre en place de nouveaux. Cette « reprogrammation » passe par le langage, l’expérience et la perception. Du coup, en ayant un peu plus d’informations sur la notice d’utilisation de votre cerveau, vous allez pouvoir un peu plus l’utiliser plutôt que ce soit lui qui vous utilise !
J’ai une question simple pour vous : si l’on vous demande de choisir pour votre ordinateur entre un microprocesseur capable de traiter 10 informations à la seconde et un microprocesseur gérant 10000 informations à la seconde, le bon sens vous conduit sûrement à choisir le plus performant et le plus rapide. Et bien, c’est la même chose pour vos neurones. Alors que le fonctionnement conscient de votre cerveau est capable de traiter 10 informations à la seconde, le fonctionnement inconscient de votre cerveau traite, quant à lui, 10000 informations à la seconde. Bien sûr, l’accès à la partie inconsciente ne se fait pas d’un simple claquement de doigts. Néanmoins, elle représente la part où se cache une grosse partie de vos ressources et donc de votre potentiel. Voilà pourquoi l’image de l’iceberg symbolise parfaitement notre potentiel : 10 % de ce dernier est perçu et 90 % se cache sous la surface !
Mais avant d’apprendre à exploiter tout votre potentiel, il est nécessaire de faire les choses dans l’ordre : reprogrammez-vous d’abord face au stress et à la fatigue.

Reprogrammez-vous face au stress
Un petit mot de rien du tout, 6 lettres exactement mais quel impact dans nos vies. En voici quelques-uns :
Dépression
Anxiété
Burn-out
Troubles de l’humeur
Dérèglements hormonaux (diabète, thyroïde, prise de poids)
Problèmes cardio-vasculaires
Problèmes immunitaires
Problèmes dermatologiques (psoriasis, acné, herpès)
Il n’y a pas de bon ou de mauvais stress contrairement à ce que l’on peut lire ou entendre, il y en a juste un ! Aussi paradoxal que cela puisse paraitre, le stress est bénéfique et même indispensable à notre survie. Il représente toute une organisation interne pilotée par le cerveau pour nous mettre en actions et rester en vie !
Donc, imaginez, quelques instants, le stress comme une quantité de quelque chose dont le niveau est suivi par un curseur. Lorsque le curseur est bas, le stress est inexistant. Vous êtes en phase d’inactivité ou de relaxation. Puis, montez un peu le curseur et la machine va se déclencher. Si vous le montez encore plus haut, vous atteindrez le niveau optimum pour être efficace et performant face à l’évènement qui vous cause du stress. En effet, le stress c’est tout un processus mis en place pour répondre à une contrainte qui se déroule ici et maintenant. Lorsqu’on parle de stress en pensant à quelque chose qui peut arriver, ce n’est pas du stress c’est de l’anxiété et ce n’est pas la même machine. Ainsi, l’anxiété est une machine à pensées, le stress, quant à lui, une machine à tuer si elle s’est emballée.
Continuons donc encore à manipuler ce curseur du stress. Dépassons maintenant ce niveau optimum et allons encore plus haut. Nous arrivons alors très vite dans la zone rouge. Bienvenue dans cette zone d’épuisement, d’anxiété, de colère, et de burn-out si vous continuez encore à monter.
Vous l’avez surement compris, l’idéal c’est de maitriser la hauteur du curseur, de ne pas atteindre la zone rouge et encore moins d’y rester. Normalement, le curseur du stress devrait monter de temps en temps dans la journée mais redescendre aussitôt lorsque l’événement stressant est géré.
La nature n’avait pas prévu que le curseur reste souvent en haut et encore moins dans la zone rouge de façon permanente. Malheureusement, dans nos sociétés, les sources de stress sont nombreuses, variées et parfois permanentes.

Pour dépasser la simple image du curseur, je vous propose un éclairage un peu plus scientifique, basé sur les neurosciences avant de présenter des moyens simples pour maitriser votre niveau de stress.
Le stress commence donc par une sollicitation externe que vous pouvez voir, entendre, ressentir. Du coup, immédiatement le cerveau capte cet évènement et donc nous voilà partis dans une réaction en chaine :
La zone du cerveau centrale (l’hypothalamus) libère une hormone (la CRF).
Cette hormone va alerter une autre partie du cerveau (l’hypophyse) qui, elle aussi, va produire une autre hormone (l’ACTH).
L’ACTH va aller dans la circulation sanguine pour atteindre deux glandes sur les reins (glandes corticosurrénales) qui, elles, vont produire du cortisol.
C’est précisément ce cortisol qui va doper vos performances intellectuelles et physiques. C’est à ce niveau que le curseur est optimum. Seul problème, si cette exposition augmente et se prolonge, c’est un dopage prolongé qui va causer des dégâts listés ci-dessus. Du coup, que faire quand le stress devient pathologique, en d’autres termes quand le curseur ne redescend plus ?
Premier outil pratique : vous allez faire en sorte que votre cerveau associe un état de relaxation à une image. Cette image servira par la suite de déclencheur pour faire baisser votre niveau de stress.
Voici la technique que vous allez découvrir en même temps que Camille Lacourt, quintuple champion du monde de natation. CLIQUEZ ICI.
Reprogrammez-vous face à la fatigue
Drôle de titre ? D’habitude, pour évacuer sa fatigue il suffit de se reposer ! Ceci était vrai il y a plus de 70 ans lorsque 95 % des personnes souffraient d’une fatigue physique. Aujourd’hui, 95 % des personnes souffrent d’une fatigue morale et c’est tout le paradoxe de notre époque. En effet, nous avons gagné en 2 siècles 18 000 jours de vie en plus soit 50 ans d’espérance de vie supplémentaire. Nous n’avons jamais eu autant de temps pour vivre depuis 200 ans et pourtant nous passons notre temps à courir ! Vous comprenez maintenant pourquoi en se reprogrammant face à sa fatigue (essentiellement mentale), finalement il est possible de retrouver des forces. Pour cela, il faut traiter, en priorité, 2 points : la motivation et la concentration.

La motivation
Les neurosciences ont montré que le cerveau fonctionne de façon très basique face la motivation avec l’égalité suivante :
Motivation = récompense à court terme (moins de 24 heures !)
C’est aussi simple que cela : pas de récompense, pas de motivation.
Ensuite, le cerveau a besoin d’une proximité dans le temps concernant cette récompense. Votre projet ou votre rêve va se concrétiser dans 5 ans ? Un bon conseil : prenez le temps de trouver des étapes intermédiaires qui seront, elles aussi, sources de motivation et donc de récompenses beaucoup plus riches que cette perspective à 5 ans. À défaut, votre cerveau risque fort de s’user !
Enfin, sachez que la motivation n’est pas constante toute la journée. C’est un peu comme un réservoir d’énergie dans lequel on vient puiser et qui se régénère durant la nuit. Du coup, la majeure partie d’entre nous a une motivation maximum les 4 premières heures de la journée à condition de respecter encore une fois les conseils précédents à savoir associer une récompense à la motivation et surtout placer des récompenses tout au long de la journée ! Vous vous demandez, peut-être, quel type de récompenses ? Tout dépend de ce qui vous fait plaisir ! Cela peut être un bon petit déjeuner le matin, une sieste au soleil quand vous avez terminé de faire ce qui est essentiel durant cette journée. Peu importe, le principal c’est que cette récompense vous corresponde !
Deuxième outil pratique : Concentrez-vous UNIQUEMENT les 4 premières heures de votre journée sur le but essentiel de votre journée et donnez-vous pendant ces 4 premières heures des récompenses qui vous font plaisir !
Apprenez aussi à décliner votre motivation à long terme en petites motivations quotidiennes.
Si vous désirez aller plus loin, je vous conseille de regarder l’extrait du web live que j’ai fait avec Camille Lacourt. Nous abordons, ensemble, la motivation et Camille ajoute aussi ses trucs et astuces de champion. Vous pourrez aussi découvrir que notre cerveau dispose de sa propre stratégie de motivation gagnante et qu’une fois décelée, il est très facile devenir inarrêtable et donc champion(ne) de votre vie !
CLIQUEZ ICI pour voir les conseils de champion donnés par Camille Lacourt.
La concentration
Imaginez que, depuis des années, vous ramez à contre-courant. Imaginez toute la fatigue qui envahit vos bras, vos épaules, votre corps tout entier en vous apercevant que vous n’avez pas avancé d’un centimètre car ramer à contre-courant est fatiguant et peu efficace pour se déplacer.
Maintenant comparez cette fatigue imaginaire avec votre fatigue actuelle. Ces deux fatigues ont sûrement quelque chose en commun : le lieu de la fatigue, votre cerveau ! Plus précisément, vous avez fort à parier qu’une partie de votre fatigue provienne très certainement de votre manque d’attention et de concentration. Pourquoi ? Simplement, parce que votre attention et votre concentration rament aussi à contre-courant.
Tout d’abord, un chiffre : un employé est dérangé environ toutes les onze minutes et perd presque un tiers de sa journée à se remettre de ces distractions.
Au-delà de la perte de temps, la consommation d’énergie est énorme, sachez que l’organe qui consomme le plus d’énergie dans votre corps est votre cerveau. Contrairement à une idée fausse véhiculée dans nos sociétés hyper-productives, votre cerveau n’est pas fait pour vous faire faire plusieurs choses à la fois. Le travail multitâche n’est qu’une occasion de rater plusieurs choses à la fois. Lorsque votre attention et votre concentration passent constamment d’une tâche à une autre, alors votre cerveau rame à contre-courant. Le bon sens du courant, pour lui, consiste à se concentrer sur une seule chose à la fois. Voici des exemples concrets que vous devez, peut-être, rencontrer au quotidien :
Travailler en écoutant les informations
S’arrêter dans sa tâche à chaque notification de votre smartphone
Téléphoner et travailler en même temps
Travailler en open-space en portant votre attention sur ce qui se dit ou se fait à côté de vous
Être dérangé systématiquement par quelqu’un ou par des appels incessants.
Écouter un livre audio en courant
Ces exemples ne sont pas exhaustifs mais ont pour mérite de vous montrer à quel point ce « contre-courant attentionnel » est important dans nos sociétés. Votre attention est devenue une valeur marchande que s’accaparent les réseaux sociaux, les informations, votre téléphone,…
Les conséquences par rapport au fonctionnement naturel du cerveau sont désastreuses. Il n’y a jamais autant eu de personnes fatiguées sur cette planète.
Passé ce constat, les remèdes sont assez simples pour changer complètement de vie c’’est-à-dire retrouver de l’énergie, du plaisir, de l’efficacité, moins de stress et donc une meilleure santé.
Pour retrouver votre concentration et votre attention, il faut avant tout redevenir maître de vous-même ! La concentration est un choix mais aussi un renoncement.
Troisième outil pratique : changez de relation avec votre smartphone !
Redevenez le maître et lui le serviteur. Pour cela, c’est très simple : enlevez toutes les notifications et prenez alors l’habitude d’aller vous-même vers l’information (et non l’inverse) 2 à 4 fois par demi-journée et vous verrez que vous allez subitement vous apercevoir que vos journées vont devenir moins épuisantes.

Quatrième outil pratique : une recette de cuisine avec un minuteur !
Rassurez-vous je suis toujours bien concentré sur ce que j’écris. Quant à vous, vous avez bien lu !
Voici donc ma recette :
Prenez un minuteur de cuisine (si vous utilisez votre téléphone alors mettez-le en mode avion et enlevez aussi toutes les notifications !).
Choisissez une seule tâche
Réglez votre minuteur pendant 25 minutes.
Faites cette tâche. Si vous rencontrez une distraction alors notez-là sur une feuille puis poursuivez votre tâche.
Une fois que le minuteur sonne, faites une pause de 5 minutes. Faîtes ce que vous voulez même consulter votre téléphone !
Après avoir fini 4 cycles (c’est-à-dire les étapes 1 à 4) alors faites une grosse pause de 20 à 30 minutes.
Grâce à cette recette simple mais très efficace vous pourrez constater que vous arrivez à mieux mesurer votre temps, couper toute interruption (réseaux sociaux, mails, téléphone), estimer le temps passé, gagner en efficacité, définir vos limites et fixer vos objectifs.
Quatrième outil pratique : méditez incognito dans la journée !
La méditation améliore considérablement vos capacités d’attention et de concentration mais à condition de faire les deux opérations précédentes sinon vous allez encore une fois ramer à contre-courant !
Pas la peine de vous transformer en moine bouddhiste assis en lotus toute la journée pour espérer bénéficier d’un vrai changement. Vous avez juste à appliquer le minimum syndical suivant :
Prendre conscience tout au long de la journée des « voleurs d’attention » c’est déjà commencer une médiation.
Éviter de faire plusieurs choses à la fois c’est aussi commencer à méditer !
Régulièrement, prenez un repas seul(e) sans discuter, sans lire, sans écouter la radio. Laissez simplement votre attention se poser sur les aliments, leur apparence, leur goût, la pièce dans laquelle vous vous trouvez.
A chaque fois que votre esprit part dans tous les sens, prenez juste 30 secondes pour rester assis(e), si possible les yeux fermés, le temps de concentrer votre attention sur dix respirations que vous faîtes par le nez (respiration profonde à l’inspiration et à l’expiration). Prenez juste le temps, de ressentir ce qui change au fond de vous, le changement de rythme qui se met en place en même temps que vous portez toute votre attention sur votre respiration ample et profonde.
Enfin, prenez le temps de savourer les bons moments : face à un beau ciel ou au chant d’un oiseau, ne passez pas rapidement en vous disant juste « c’est beau » mais arrêtez-vous et observez et savourez sans mots, ni pensées même que 30 secondes ! Vous constaterez que le temps passe autrement !
Pour aller plus loin : vous pouvez suivre le programme « Soignez votre fatigue » dans lequel une partie importante est consacrée à votre attention et à votre concentration.
Apprendre à contacter toutes vos ressources
Une fois que vous vous êtes reprogrammé face au stress et à la fatigue (étapes précédentes), vous allez pouvoir maintenant apprendre à contacter toutes vos ressources. Pour y accéder, il existe un outil efficace : l’état modifié de conscience !
La méditation, la relaxation, la visualisation sont des exemples de moyens pour pouvoir faire baisser le niveau de contrôle de notre conscient (microprocesseur traitant 10 informations à la seconde) sur notre inconscient (microprocesseur traitant 10000 informations à la seconde). Les artistes savent très bien le faire pour exploiter toute leur créativité. Les sportifs de haut niveau connaissent aussi cet état, baptisé « Le Flow », qui leur donne des ailes pour accomplir des exploits.
Enfin, certains entrepreneurs cultivent aussi cette capacité à venir puiser dans cette partie inconsciente dans laquelle se trouve tout leur potentiel. Pour cela, ils pratiquent volontairement des activités permettant d’être dans un état modifié de conscience : Bill Gates avec ses promenades en forêt seul, Elon Musk et Jeff Bezos avec de la méditation plusieurs fois par jour quelques minutes.

Il n’est pas nécessaire d’avoir un QI d’un génie pour exploiter tout son potentiel, il suffit juste d’apprendre à le faire. C’est ce qu’on devrait enseigner à nos enfants en priorité !
Si vous souhaitez découvrir comment développer tout votre potentiel, rejoignez-nous dans le programme JUMP@ et vous découvrirez les 90 % de vos ressources cachées !
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