COMMENT TRANSFORMER CE CONTEXTE DE CRISE EN OPPORTUNITES ?
Printemps 2022 : la guerre en Ukraine, l’inflation et les suites économiques de la pandémie du COVID constituent le contexte économique dans lequel les entrepreneurs doivent évoluer. Vous avez sûrement constaté que, pendant cette période, les décisions sont ralenties et l’attentisme prévaut devant l’action.
Prenez 5 minutes pour lire ce qui suit et vous comprendrez comment moins de 18 % des dirigeants d’entreprise réussissent à transformer ce contexte de crise en opportunité.
Tout se passe dans nos neurones !
Puisque notre rapport au monde est intégralement géré par notre cerveau, je vous propose de suivre le raisonnement et le fonctionnement de ce dernier durant cette période de crise.
Face à tout évènement susceptible de bouleverser notre vie comme une pandémie ou la menace d’une 3èmeguerre mondiale, notre cerveau réagit instinctivement sans passer par la case réflexion. Il dispose ainsi de 3 options : la fuite, l’attaque ou rester figé. Concernant la fuite, vous connaissez, peut-être autour de vous, des personnes parties à la campagne ou à l’étranger lors du premier confinement. Concernant l’attaque, vous avez sûrement vu que certains étaient capables de se battre en mars 2020 dans un supermarché pour un paquet de pâtes. Enfin, lorsque le cerveau n’a pas d’autre choix pertinent face à la peur, il choisit l’immobilisme tel un lapin surpris dans la nuit par les phares d’une voiture.
Retenez-ainsi que vous ne pouvez pas changer ces comportements car ils sont instinctifs. Par conséquent, même les 18 % des dirigeants d’entreprise réussissant à transformer un contexte de crise en opportunités sont, eux aussi, soumis aux mêmes lois neuronales ! Vous objecterez, peut-être, en affirmant que certains n’ont pas peur. Avouez, quand même, que face à ces successions de mauvaises nouvelles, il est tout de même difficile de s’affranchir de cette émotion naturelle !
Le danger des raccourcis
Face à la peur, notre cerveau, qui d’habitude, fait des centaines de raccourcis de raisonnements par jour, va doubler voire tripler ces biais cognitifs dans le but de gagner du temps face à l’urgence de la situation. Voici 3 exemples de biais cognitifs responsables, dans le monde, de plusieurs centaines de millions d’euros de pertes journalières causées par de mauvaises décisions prises en entreprises :
- Le biais de contexte : affublé d’informations en continu, nous ne voyons plus que la catastrophe du moment. Notre perception est équipée d’œillères nous empêchant de voir plus large !
- Le biais de groupe : conduit les participants à taire leurs doutes dans l’entreprise.
- Les biais d’intérêts : poussent chacun à aller vers son avantage ou dans le sens du chef dont il dépend !
Vous l’avez sûrement compris, le contexte actuel pousse nos cerveaux à percevoir majoritairement ce qui ne va pas. Pire encore, le cortex cingulaire, la partie centrale de notre cerveau située entre les deux hémisphères va, sous l’effet de la peur, « s’agiter ». Cette partie sert notamment à trouver du sens dans notre quotidien.
Quand le niveau de stress est trop important alors cette partie « porteuse de sens » va tout faire pour continuer à fonctionner. Ainsi, lorsque nous ne sommes plus capables d’anticiper l’avenir alors notre cortex cingulaire nous fait attendre le retour à la vie d’avant. Vous n’avez jamais attendu une majorité de personnes parler du retour à cette fameuse « vie d’avant » lors du premier confinement ? Ceci est encore une fois un mécanisme réflexe !
En conclusion, le stress, la peur, une vision rétrécie et pointée sur le contexte actuel et une attente à un retour à la normale sont les effets neuronaux que vous devez sûrement vivre en ce moment.
La solution
Alors comment font les 18 % d’entrepreneurs réussissant à transformer ce contexte en opportunités ? Plus de 80 % d’entre eux sont accompagnées par des personnes externes à leur entreprise. Une tierce personne subit, en effet, une charge émotionnelle moins importante que le dirigeant face à l’enjeu de croissance dictée par son entreprise. Les biais cognitifs sont ainsi contrés par une vision externe et des questions posées différemment au dirigeant. Par ailleurs, tous ces chefs d’entreprise si particuliers puisent aussi leur force dans la gestion plus consciente de leur stress avec des routines quotidiennes leur permettant de diminuer les effets négatifs d’un contexte actuel qui est indéniablement épuisant mais aussi challengeant.
Lors de la crise de 2008, j’ai, moi aussi, été accompagné par une tierce personne alors que je travaillais dans l’immobilier. Lors du premier confinement en mars 2020, j’ai, à mon tour, accompagné des dirigeants qui ont su prendre des décisions à la fois innovantes et courageuses pour trouver et anticiper de nouveaux marchés. Ils ont su dépasser ces mécanismes réflexes que notre cerveau nous impose dans de tels moments pour voir plus large et appréhender le monde différemment. Ainsi, ils ont compris les transformations qui se jouaient devant eux. Ils ont pu, alors, apporter leur contribution à l’élaboration de ce nouveau monde en constante mutation.
En conclusion, de la même façon que celles et ceux ayant réussi à transformer leur entreprise lors du premier confinement, passez à l’action maintenant pour anticiper les transformations de demain et donner à votre société une nouvelle perspective de croissance.
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