Un petit mot de rien du tout

6 lettres exactement mais quel impact dans nos vies !

Dépression

Anxiété

Burn-out

Troubles de l’humeur

Dérèglements hormonaux (diabète, thyroïde, prise de poids)

Problèmes cardio-vasculaires

Problèmes immunitaires

Problèmes dermatologiques (psoriasis, acné, herpès)

Il n’y a pas de bon ou de mauvais stress contrairement à ce que l’on peut lire ou entendre, il y en a juste un !

Et aussi paradoxal que cela puisse paraitre, le stress est bénéfique et même indispensable à notre survie. Il représente toute une organisation interne pilotée par le cerveau pour nous mettre en actions et rester en vie !

Donc, imaginez, quelques instants, le stress comme une quantité de quelque chose dont le niveau est suivi par un curseur. 

Comprendre notre curseur

Lorsque le curseur est bas, le stress est inexistant. Vous êtes en phase d’inactivité ou de relaxation.

Puis, montez un peu le curseur et la machine va se déclencher.

Si vous le montez encore plus haut vous atteindrez le niveau optimum pour être efficace et performant face à l’évènement qui vous cause du stress.

En effet, le stress c’est tout un processus mis en place pour répondre à une contrainte qui se déroule ici et maintenant. 

Lorsqu’on parle de stress en pensant à quelque chose qui peut arriver, ce n’est pas du stress c’est de l’anxiété et ce n’est pas la même machine.

Ainsi, l’anxiété est une machine à pensées, le stress, quant à lui, une machine à tuer si elle s’est emballée.

Continuons donc encore à manipuler ce curseur du stress. Dépassons maintenant ce niveau optimum et allons encore plus haut. Nous arrivons alors très vite dans la zone rouge. Bienvenue dans cette zone d’épuisement, d’anxiété, de colère, et de burn-out si vous continuez encore à monter.

Vous l’avez surement compris, l’idéal c’est de maitriser la hauteur du curseur. De ne pas atteindre la zone rouge et encore moins d’y rester. Normalement, le curseur du stress devrait monter de temps en temps dans la journée. Mais redescendre aussitôt lorsque l’événement stressant est géré.

La nature n’avait pas prévu que le curseur reste souvent en haut et encore moins dans la zone rouge de façon permanente. Malheureusement, dans nos sociétés, les sources de stress sont nombreuses, variées et parfois permanentes.

Pour dépasser la simple image du curseur, je vous propose un éclairage un peu plus scientifique, basé sur les neurosciences. Avant de vous présenter des moyens simples pour maitriser votre niveau de stress.

Le stress

Le stress commence donc par une sollicitation externe que vous pouvez voir, entendre, ressentir. Du coup, immédiatement le cerveau capte cet évènement. Et donc nous voilà partis dans une réaction en chaine :

  • La zone du cerveau centrale (l’hypothalamus) libère une hormone (la CRF).
  • Cette hormone va alerter une autre partie du cerveau (l’hypophyse) qui, elle aussi, va produire une autre hormone (l’ACTH).
  • L’ACTH va aller dans la circulation sanguine pour atteindre deux glandes sur les reins (glandes cortico-surrénales)  qui, elles, vont produire du cortisol.
  • C’est précisément ce cortisol qui va doper vos performances intellectuelles et physiques. C’est à ce niveau que le curseur est optimum.

Seul problème, si cette exposition augmente et se prolonge, c’est un dopage prolongé qui va causer des dégâts listés ci-dessus.

Du coup, que faire quand le stress devient pathologique, en d’autres termes quand le curseur ne redescend plus ?

Voici un plan d’actions :

1. Relaxation

Tout d’abord, replacez votre cerveau dans une situation dans laquelle le curseur était tout en bas (phase de relaxation). 

Pour cela, installez-vous en position assise, pieds au sol, mains sur les cuisses, dos droit, tête droite, les yeux fermés. 

Prenez ensuite conscience de votre respiration. Inspirez – expirez par le nez uniquement. 

Progressivement rallongez votre expiration par rapport à l’inspiration. C’est en effet une technique de yoga, vieille d’au moins 2600 ans et chère à Pantajali !  

Faites cela pendant au moins 5 minutes.

En effet, les neurosciences ont montré qu’en expirant et inspirant par le nez c’est le système parasympathique qui est sollicité. Le système parasympathique est, en gros, la machine à ralentir ! Du coup, vous placez votre cerveau dans un contexte reconnu et la réaction en chaine du stress peut commencer à s’arrêter progressivement.

2. Stopper les pensées négatives

Désormais, vous avez compris que la réaction en chaine du stress se passe au départ dans le cerveau. 

Les pensées irrationnelles accompagnement ces moments de stress aussi ! Pour cela, des techniques comme le « switch » en Programmation Neuro-Linguistique (PNL) ou le recadrage sont très efficaces. 

En deux mots, vous faites un tour de passe-passe avec votre cerveau en remplaçant une image que vous n’aimez pas par une image vous procurant une sensation de relaxation et de bien-être.

3. Contrôler les sources de stress

Cela ne sert à rien de vouloir arrêter la réaction en chaine si vous ne vous attaquez pas aux sources qui ont causé cette réaction. Simplement, cela commence par se dire « stoppe, ça va trop loin ! ». Du coup reprendre la main sur son emploi du temps, déléguer des tâches à la maison ou au travail, reprendre possession de ce qui nous incombe et confier le reste à d’autres sont autant de moyens simples pour commencer à éliminer les sources du stress.

4. Prévenir vaut mieux que guérir

Si vous identifiez vos sources récurrentes de stress et si vous mettez en place une organisation journalière et une planification pour les éviter, alors vous vivrez mieux au quotidien.

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